Mardi 5 juin Bois de Boulogne

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Publié le 08 Juin 2018 dans Randonnées

Nous étions 22 marcheurs partis courageusement sous la pluie pour une expédition lointaine en terre inconnue : le Bois de Boulogne et ses redoutables faunes et flores.

Jean-Luc, notre accompagnateur, explorateur, botaniste et ethnologue grand spécialiste de cette terre de perdition, nous a guidés jusqu’à la gare, puis dans les dédales du métropolitain parisien, ou certains (es) se sont égarés à la recherche de lieux d’aisance.

Enfin arrivés à bon port, nous avons démarré notre périple, toujours sous la pluie, mais bientôt celle-ci a renoncé et nous avons progressé plus agréablement. Après avoir longé le Jardin d’Acclimatation, nous avons vu la Fondation Louis Vuitton, un étrange bâtiment futuriste. Cet édifice en verre évoque un voilier aux voiles gonflées donnant une impression de mouvement. Nous avons longé la mare Saint-James où nous avons aperçu différentes sortes de volatiles et leurs progénitures. Nous avons gravi une longue montée en colimaçon qui nous a amenés au sommet d’un belvédère d’où les plus grands ont pu apercevoir les tours de la Défense dans la brume. Nous sommes ensuite entrés dans le magnifique Parc de Bagatelle dans lequel nous avons pu admirer et sentir les superbes roses aux noms évocateurs, celles de concours aux numéros anonymes, vu de beaux iris et encore bien d’autres fleurs, plantes et arbres remarquables. De nombreux paons appelaient sans arrêt Léon, mais il n’était pas parmi nous. Notre guide nous a emmenés ensuite au Pré Catelan et c’est, assis devant le Château éponyme, que nous avons pique-niqué alors qu’un paon qui avait du retrouver son Léon nous a gratifiés d’une superbe roue.

Reprenant notre périple sans avoir eu le temps de faire la sieste, nous avons vu une grande cascade dans une végétation luxuriante, fait le tour d’un lac dit « inférieur » (notre forfait ne comportait pas le « supérieur » plus cher) au bord duquel nous avons vu encore beaucoup de volatiles. Nous avons discuté avec une brave dame, certainement adepte d’Allain Bougrain-Dubourg, qui nous a raconté que des oiseaux disparaissent, que des œufs sont volés. Tout cela n’est pas bon cygne ! Le soleil a fait son apparition alors que nous approchions d’un kiosque, une petite pose était la bienvenue, certains (es) se sont désaltérés et de plus gourmands ont même mangé une glace au risque d’attraper un chaud et froid ! C’est bien requinqués que nous avons repris notre marche vers le métro et le train. C’est fourbus mais contents que nous étions de retour au Mesnil.

Un grand merci à Jean-Luc qui nous a guidés sans hésitation et qui nous a fait partager ses connaissances botaniques. Merci à Chantal pour l’organisation. Merci à la SNCF qui nous a transportés sans encombre dans le respect des horaires, c’est rare, cela devait être dit !

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